Page:C9 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Dr Albert Marois BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/12

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M. Tremblay est une hémorragie par blessure de l’artère poplitée.


Interrogé PAR M. LESAGE.


Q. Est-ce que la blessure de Tremblay paraissait être faite par des balles de même nature que celle de Bergeron ?


R. Bien, pour moi la blessure a été faite par des balles semblables. Cependant je dois dire que dans le cas de Tremblay je ne pourrais pas l’affirmer de manière positive, vu la résistance de l’os ― je ne pourrais pas affirmer qu’une balle ordinaire, n’aurait pu causer, par l’écrasement de l’os, une blessure de la peau comme ça. C’est un des cas où je serais prêt à admettre la possibilité de la blessure parce que l’os était près de la peau et cette déchirure de la peau aurait pu être causée par un fragment de l’os.


Le Coroner. — Croyez-vous que si des soins médicaux avaient été donnés au défunt lors de l’accident il aurait pu être sauvé ?


R. Tremblay n’avait pas de raison de mourir. Il s’agissait simplement de mettre une ligature au-dessus de la blessure de Tremblay et il ne serait pas mort.


Le Coroner. On ne lui avait donné aucun soin quelconque lorsque vous l’avez vu la première fois à l’Hôtel-Dieu ?


R. Il n’avait rien eu du tout. xxxxxx Il est arrivé à l’Hôtel-Dieu d’après le rapport de l’interne baignant dans son sang.


Le Major Barclay. — xxxxxx Qui est-ce qui l’a