Page:C9 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Dr Albert Marois BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/13

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apporté là ?


R. C’est l’ambulance.


Le Major Barclay. — L’ambulance militaire ?


R. Je ne crois pas, je crois que c’est l’ambulance de Québec.


Q. Savez-vous à quelle heure ?


R. C’était vers minuit et demi, parce que vers minuit et quart… ceci est absolument regrettable et démontre l’importance d’avoir quelqu’un de compétent sur un ambulance pour donner les premiers soins. C’est absolument nécessaire ça.


Mtre Lachance. — Était-ce la ville qui avait soin des blessés ?


R. Je dis ça de façon générale. Quand il y a une ambulance pour aller chercher les malades les blessés ou autres, je crois sincèrement que quelqu’un de compétent pourrait accompagner l’ambulance de manière à pouvoir donner les premiers soins, comme dans un cas de fracture ordinaire, lorsque les malades sont transportés par des gens qui ne sont pas compétents, le transport peut faire d’une blessure insignifiante, une blessure grave. Par conséquent je trouve que c’est absolument urgent, absolument nécessaire d’avoir quelqu’un de compétent dans l’ambulance.


Le Coroner. — Si on avait pu requérir les soins d’un médecin des alentours ?


R. N’importe qui qui avait la moindre notion du danger d’une hémorragie aurait pu le faire.


Q. La troisième xxxx autopsie maintenant ?