Page:C9 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Dr Albert Marois BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/17

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et l’hémorragie est certainement la cause de la mort.


Mtre. Lavergne. Par la nature de la blessure est-ce que des soins immédiats pouvait le sauver ?


R. Nullement.

INTERROGÉ par Mtre. E. Rochette.


Q. Les déclarations que le jeune Tremblay vous a faites,…


R. Pratiquement, il n’en a pas faites, parce que d’abord je ne lui en ai pas demandé. Il est possible que vous interrogiez l’interne de l’Hôtel-Dieu ― mais je ne crois pas qu’il ait fait de déclarations autre chose que de dire : C’est rien de valeur, j’étais là absolument accidentellement. Il a dit aussi : J’étais en bonne santé ce matin et me voilà mourant. ― je passais, je m’en allais chez-moi. C’est ce qu’il a dits.

INTERROGÉ par le Major Barclay


Q. Dans cet article que vous venez de lire à Messieurs les Jurés, M. le Docteur, est-ce que les deux médecins américains ont parlé de ricochets ?


R. Non.


Q. Ils n’ont pas parlé de la nature d’une balle xxxx par ricochets ?


R. Non.


Q. Vous êtes certain de ça ?


R. Oui, je peux produire le journal lui-même il n’en est pas question.


Q. Dans le cas d’un ricochet, ça change tout de suite les décès ?


R. Ça peut évidemment changer. Mais une chose qui est certaine c’est que dans le cas de Demeule et