Page:C9 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Dr Albert Marois BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/18

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dans le cas de Bergeron il ne peut pas être question de ricochets. Quand la balle a frappé sur une côte, la balle n’a pas pu avec la vitesse qu’elle avait, produire les lésions que j’ai rencontrées.


Q. Êtes-vous un expert dans la matière de la vitesse des balles ?


R. Non je ne suis pas un expert, mais l’expérience que l’on a, c’est facile de voir quand une balle passe de travers ou de long. Ça se rencontre à bien des places xxxxxx j’ai eu occasion de voir des balles de chasseurs par exemples où les balles étaient malléables avaient produit des lésions absolument semblables comme celles que j’ai rencontrées.


Q. N’étant pas un expert comment pouvez-vous dire…


R. Ça dépend de ce que vous entendez par expert, ― je suis médecin.


Q. Si vous n’êtes pas un expert dans les affaires de balistique et la vitesse des balles comment pouvez-vous dire que c’est impossible pour une balle à une certaine vitesse de faire les blessures constatées chez Demeule ?


R. Parce que dans le même article que je vous ai cité les médecins disent là que quelque soit la vitesse dxxx’entrée et de sortie ça ne semble pas faire grand chose.


Q. Maintenant la balle que vous avez montré aux Jurés de qui avez-vous pris ça ?


R. De M. Bourget qui est venu à l’Hôtel-Dieu de Québec. Il m’a expliqué qu’il se trouvait devant les