Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/203

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suppose l’existence, n’est dans l’économie animale, qu’une modification, qu’une transformation du sentiment, on verra que nous sommes bien véritablement dispensés de faire aucun changement dans la doctrine des analystes modernes, et que tous les phénomènes physiologiques, ou moraux se rapportent toujours uniquement, en dernier résultat, à la sensibilité.

§. viii.
CONCLUSION.

En revenant sur la série des idées que nous venons de parcourir, on peut en résumer les conséquences dans ce petit nombre de propositions :

La faculté de sentir et de se mouvoir forme le caractère de la nature animale.

La faculté de sentir consiste dans celle qu’a le système nerveux d’être averti des impressions produites sur ses différentes parties, et notamment sur ses extrémités.

Les impressions sont internes, ou externes.

Les impressions externes, lorsque la perception en est distincte, portent particulièrement le nom de sensations.