Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/28

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plus solide est d’exciter leurs efforts : car, je le confesse sans détour, cette route est, à mes yeux, celle de la vérité.

Plusieurs personnes d’un grand mérite paraissent en avoir jugé ainsi. Depuis la publication des parties de ce travail, qui se trouvent dans les deux premiers volumes des Mémoires de la seconde classe de l’Institut, différens écrivains, versés dans les matières physiologiques et philosophiques, les ont citées d’une manière honorable. Quelques-uns même ont fait mieux, s’il m’est permis de le dire : ils ont cru pouvoir s’emparer, sans scrupule, de plusieurs idées qu’elles contiennent, en négligeant d’indiquer leur source. Je le remarque ; mais je suis loin de m’en plaindre : au contraire, ce genre d’éloge est assurément le moins suspect. Si je ne mettois à mon ouvrage qu’un intérêt de vanité, je leur devrois beaucoup de remercîmens personnels : mais, comme la principale récompense que