Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/555

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nies : et s’il imprime le mouvement aux différentes parties de l’économie vivante, sa manière d’agir est elle-même subordonnée aux divers états de leurs fonctions respectives.

Pour ramener les effets moraux des maladies à quelques points principaux et communs ; pour montrer sur-tout la liaison de ces effets avec leurs causes, nous sommes forcés d’entrer dans quelques détails de médecine : mais nous rendrons ces détails fort courts, en évitant de discuter les motifs de classification que nous allons adopter. Nous tâcherons sur-tout de rattacher directement toutes les considérations sur lesquelles nous nous arrêterons un moment, à l’objet précis de la question.

§. iv.

Dans la division générale des maladies, on distingue celles qui affectent les solides, de celles qu’on peut regarder comme particulièrement propres aux fluides. Cette division, quoiqu’un peu vague, est assez bonne au fond ; elle peut être conservée. Il faut pourtant se garder de croire qu’elle soit exempte de tout arbitraire, ou de tout esprit