Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/554

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ressentis par tout le système nerveux. On observe que les dispositions même des extrémités sentantes, le caractère et l’ordre des déterminations sot modifiés par-là, suivant certaines lois générales, non moins constantes que celles dont dépendent leurs mouvemens réguliers : et le caractère des idées, la tournure et même le genre des passions, ne servnt pas moins à faire reconnoître ces diverses circonstances physiques, que ces mêmes circonstances à faire présager avec certitude, les effets moraux qu’elles doivent produire. Enfin, comme nous l’avons répété plusieurs fois, les opérations de l’ntelligence et les déterminations de la volonté résultent, non-seulement des impressions transmises au centre nerveux commun, par les organes externes des sens, mais encore de celles qui sont reçues dans toutes les parties internes.

Or, la sensibilité de ces dernières parties peut subir de grandes variations, par l’effet des maladies dont elles sont susceptibles, et dont quelques-unes paroissent être plus particulièrement des maladies de la sensibilité même. En un mot, les combinaisons, les déterminations et les réactions du centre cérébral, tiennent à toutes ces données réu-