Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/597

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§. XIII.

Chez elles, ce second passage laisse souvent place à des retours pénibles. Quand il s’opère d’une manière naturelle, elles redeviennent pour les inclinations, ce qu’ont toujours été les filles restées filles.

§. XIV.

Chez les hommes, la mutilation, ou le développement imparfait des organes de la génération, dégrade également le physique et le moral. L’un et l’autre engendrent la pusillanimité de tous les genres.

La perte de la faculté d’engendrer par l’effet de l’âge, n’entraîne pas les mêmes conséquences, parce que la nature a reçu toute son empreinte.

CONCLUSION.

Il n’est pas question ici, de ce qu’on appelle communément l’amour, parce que l’amour, tel que le peignent presque toutes les pièces de théâtre et presque tous les romans, n’entre point dans le plan de la nature. C’est une création de la société compliquée.

Mais, à mesure que la raison s’épure, et que la société se perfectionne, l’amour devient plus réel et moins fantastique, et, par conséquent, plus heureux et moins théâtral.