Il est naturel et raisonnable de chercher des rapports entre tous les effets concommitans.
Il l’est sur-tout, d’étudier et de déterminer les relations existantes entre certaines dispositions organiques, et certaines tournures d’idées ; puisque le physique et le moral ne sont également que les phénomènes de la vie, considérés sous deux points de vue différens.
Nous avons déjà vu, dans le premier Mémoire, §. 4, que les anciens ont tâché de le faire.
Les plus simples observations font d’abord appercevoir une correspondance entre les formes extérieures du corps, le caractère de ses mouvemens, la nature et la marche de ses maladies, la direction des penchans et la formation des habitudes.
Il faut ensuite, déterminer les conséquences constantes de certaines variations dans la conformation intérieure.
Sa nature consiste principalement dans l’état du système nerveux, du tissu cellulaire, et de la fibre charnue[1], qui paroît être un composé des deux.
- ↑ Les élémens contractiles de la fibre charnue, existent déjà dans le sang ; mais ils flottent aussi dans le tissu cellulaire, qui paroît en être le réservoir.