Et le systême nerveux doit être considéré comme agissant sur tous les organes qu’il vivifie, el réagissant particulièrement sur les organes moteurs, en conséquence des impressions qu’il reçoit.
Le systême nerveux partage à beaucoup d’égards, la condition des autres parties vivantes.
Dans cet organe, comme dans les autres, un surcroît d’action produit un surcroît d’énergie dans les sucs ; et celui-ci augmente la sensibilité de l’organe.
Le système nerveux paraît être le réservoir spécial, peut-être même l’organe producteur du phosphore.
L’organe nerveux a la propriété de condenser le fluide électrique. Mais il n’est pas seulement idio-électrique ; il est aussi un excellent conducteur.
Et lorsque son activité est plus grande, il accumule une plus grande quantité d’électricité, comme il produit une plus grande quantité de phosphore.
Les phénomènes galvaniques paroissent tenir à ces condensations d’électricité, qui ne se détruisent pas tout-à-coup au moment de la mort.
La chimie animale auroit besoin d’être encore éclairée par de nouvelles expériences ; et il est vraisemblable que l’on trouveroit qu’aux différences dans les dispositions natives, ou accidentelles des corps vivans, correspondent des variétés dans la combinaison intime de leurs fluides et de leurs solides.
