Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/619

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

§. VIII.

Les climats tempérés et agréables rendent plus commun le tempérament heureux, remarquable par la liberté de toutes les fonctions ; et des circonstances moins favorables et très-diverses, produisent celui désigné spécialement par les noms de mélancolique et d’atrabilaire.

§. IX.

Mais l’influence du climat sur les maladies, ne tient pas seulement à son influence sur le tempérament. Il est notoire qu’il les produit directement ; que plusieurs maladies sont endémiques, et que presque toutes sont liées, plus ou moins, au changement des saisons.

§. X.

Parmi les maladies, celles qui ont les effets les plus constans sur les opérations intellectuelles, telles que les inflammations lentes du cerveau, ou des organes de la génération, et même celles du poumon, sont particulièrement propres à certains pays et à certains climats.

§. XI.

D’autres, qui ont des effets différens, appartiennent à d’autres circonstances locales. Celles des pays marécageux et humides, sont les catarrhes, les pituites, les épanchemens lymphatiques : celles des pays brûlans et secs, intéressent particulièrement le système nerveux.

§. XII.

Il y a plus : nombre d’exemples prouvent que dans