tracer des principes fixes de diététique : il s’ensuit uniquement que, dans l’observation de ces phénomènes et dans la détermination de ces principes, il faut tenir compte d’une quantité très-considérable d’exceptions, qui peuvent elles-mêmes être ramenées à des règles constantes. Et il en est ainsi de toutes les anomalies qui s’observent dans les faits naturels : ce qui arrive, ou peut arriver tous les jours, est nécessairement soumis à des lois.
L’influence des alimens sur l’économie animale, est donc très-étendue ; ses effets sont très-profonds et très-durables. Agissant tous les jours et par des impressions qui se renouvellent pour l’ordinaire, plus d’une fois dans les vingt-quatre heures, qui même chaque fois, se prolongent pendant un certain espace de temps ; cette influence seroit incalculable, si, comme nous venons de l’indiquer, elle ne s’affaiblissoit par la simple habitude, et si elle ne tendoit à s’affaiblir d’autant plus, que certaines circonstances particulières ont pu lui donner accidentellement plus de force et de vivacité.