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d’alvar nuñez cabeça de vaca.


sont bonnes que dans les défilés et dans les endroits où il y a de l’eau : dans tout autre circonstance il n’y a que les chevaux qui puissent les vaincre ; tous en ont la plus grande frayeur. Ceux qui voudront les combattre devront faire la plus grande attention de ne laisser apercevoir ni faiblesse ni la moindre avarice, et pendant toute la guerre de ne pas les épargner, car si les Indiens s’aperçoivent que l’on ait la moindre crainte, ou que l’on veuille prendre ce qu’ils ont, ils savent saisir l’occasion pour se venger, et ils profitent du manque de courage de leurs ennemis.

Lorsqu’après s’être battus à coups de flèches, ils manquent de munition, chaque armée s’en va de son côté sans être poursuivie par l’autre, quand bien même l’une serait considérable et l’autre en petit nombre. Souvent les flèches leur percent le corps d’outre en outre sans qu’ils meurent de leur blessure. A moins qu’ils ne soient frappés dans les

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