Page:Cadoz - Initiation à la science du droit musulman, 1868.djvu/20

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dernier de ses envoyés et de ses prophètes ; que le Messie, fils de Marie, est son serviteur et son envoyé ; que Dieu a transmis sa parole par un ange, à Marie, pour lui annoncer qu’elle serait la mère du Messie, et que c’est Dieu qui, ensuite, a fécondé Marie de son souffle. — En conséquence, le dit chrétien s’est soumis à toutes les prescriptions divines de l’islâm, concernant les ablutions, la prière, l’impôt zakat, le jeûne, etc. — Il déclare connaître les sanctions pénales qu’entraîne leur inobservation, et les choses desquelles ces prescriptions lui commandent de s’abstenir. Il s’est donc attaché à l’islâm par amour pour cette religion, et il loue Dieu de la faveur qu’il lui a faite en l’inspirant à cet égard. Tout ce qui précède est le résultat de la volonté du déclarant, dégagée de tout sentiment de crainte et de toute contrainte, car personne ne doit être contrarié dans ses convictions religieuses. »

2° La croyance à l’unité de Dieu : toûh’îd ;

3° La mission des prophètes, au nombre desquels figure Mahomet comme le dernier : nabaoua ;

4° La croyance à la prédestination : el qadr ;

5° La croyance aux anges : el melâïk, et aux démons : el djonoûne ;

6° La croyance à la vie future : el mi’âad fil akrira, c’est-à-dire à la résurrection avec des récompenses et des peines.