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Page:Cahiers de la Quinzaine, 14e série, n°9-11, 1913.djvu/192

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cahiers de la quinzaine

Est-ce trop demander. Nous demandons que ceux qui ont mal conduit ne conduisent plus.

Nous demandons combien de temps on va encore laisser M. Lavisse à la tête de l’École Normale Supérieure. Quand le médecin a mal soigné, on le change. C’est bien simple. Quand le gouverneur a mal gouverné, on le change. Quand le directeur a mal dirigé, on le change. Pourquoi faire tant d’affaires. Tout cela est la simplicité même. Nous demandons seulement que M. Lavisse aille goûter un juste repos. Nous demandons simplement que M. Lavisse aille se reposer. Et par la même occasion que nous puissions un peu nous reposer de lui.

Il ne fait aucun doute que M. Lavisse n’a pas réussi à l’École Normale. C’est le moins qu’on puisse dire.

§. — Ce qui fait enrager, c’est que dans le particulier tout le monde en convient. Tout le monde a la même opinion faite. Non seulement tout le monde déclare qu’il en est bien ainsi mais on reproche même à ceux qui s’en occupent encore, à ceux qui en parlent d’être un peu lourds, et de manquer d’élégance, et de s’appesantir, et d’en parler encore. Tellement c’est connu. Tellement c’est évident. Tellement c’est entendu. Seulement, dans le public, il paraît aussitôt qu’il n’en faut pas parler.

§. — C’est une bonne comédie que de voir tous ces dreyfusards du surlendemain plaider le secret, le huis

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