Vous avez pu ranger le mont nommé Calvaire
Et recueilli mon corps : quand on l’eut descendu.
Vous rangez le remords, le regret plus sévère.
Vous recueillez mon corps : quand on l’a dépendu.
Femme je vous le dis, mais rangerez-vous Dieu,
Quand il viendra s’asseoir au dernier tribunal.
Rangerez-vous l’archange et le code pénal.
Et l’espace et le nombre et le temps et le lieu.
Rangerez-vous alors d’un dernier rangement
Le vaisseau tout chargé du péché d’Israël.
Rangerez-vous Achab à côté d’Ismaël.
Rangerez-vous le jour du dernier jugement.
Rangerez-vous alors l’énorme chargement.
Balaierez-vous alors les marches de l’autel.
Rangerez-vous l’offense et le péché mortel.
Aménagerez-vous cet aménagement
De tout le temporel dans son dernier ménage.
Et cette énormité du déménagement
De tout le temporel hors de son apanage.
Et cette énormité de l’emménagement