De tout le temporel dans son nouveau partage.
Rangerez-vous alors le découragement
Du vieux cœur temporel hors de son vieux courage.
Rangerez-vous alors tout le dérangement
De l’homme temporel hors de son vieux village.
Rangerez-vous alors tout le dégagement
De la foi temporelle hors de son premier gage.
Rangerez-vous la liste avec l’émargement.
Rangerez-vous la honte et l’épouvantement
De l’homme enseveli dans un suprême orage.
Rangerez-vous l’horreur et le saisissement
De l’homme suspendu sur un dernier barrage.
Rangerez-vous la barque et le gouvernement.
Et vos fils emportés sur un frêle radeau.
Rangerez-vous la lampe et le dernier rideau.
Rangerez-vous le port et le débarquement.
Femme, vous m’entendez : quand les âmes des morts
S’en reviendront chercher dans les vieilles paroisses,
Après tant de bataille et parmi tant d’angoisses,
Le peu qui restera de leurs malheureux corps ;