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Page:Cahiers de plaintes & doléances des paroisses de la province du Maine pour les États Généraux de 1789, tome 1, 1881.djvu/116

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5o Qu’il n’y ait dans tout le royaume qu’un poids, une aune et une mesure.

6o Que les biens nobles ou roturiers se partagent également entre des enfants à qui la nature a donné un droit égal.

7o Qu’on fasse examiner le chemin du bourg d’Ahuillé à Laval afin de constater la nécessité de le rendre praticable.

8o Que les curés soient tenus de déposer tous les ans, une somme entre les mains du syndic qui sera chargé de faire les réparations du presbytère et annexes.

9o Que les municipalités ayent la direction de la police, et ayent assez d’autorité pour empêcher le libertinage qui se commet dans des endroits nommés musse-pots, où on vend à boire encore plus la nuit que le jour, et où la jeunesse des deux sexes se corrompt et s’énerve plus que jamais, et ce qui est une des principales causes de la mendicité qu’on cherche à détruire.

10o Qu’on fasse cesser ces assemblées où, certains jours de fête, plusieurs paroisses se rassemblent pour se livrer à l’intempérance la plus monstrueuse et finir par des querelles souvent très-sanglantes.

11o Qu’il y ait un bureau de charité, et que tous les décimateurs contribuent au soulagement des misérables.

12o Que les contestations qui naissent à l’occasion du passage des bestiaux dans des pâturages étrangers, puissent être vidées par deux experts de la paroisse nommés par la municipalité, lesquels experts feront l’estimation gratis.

13o Qu’il y ait une sœur de charité qui puisse