Voyons-nous tout simplement une nation qui a fait quelques erreurs intellectuelles et qui s’est donné un régime absurde, et prévoyons-nous tout simplement qu’un changement de régime, dont les effets s’étendraient dans la nation à travers tous les corps, tous les groupes existant actuellement, nous apportera à nous, Français, tous les bienfaits que nous attendons ? Nous, nationalistes français, nous savons parfaitement que de telles vues et de telles prévisions seraient tout à fait insuffisantes. Nous savons parfaitement que l’on ne peut rien entendre, absolument rien, aux problèmes politiques et économiques actuels, si l’on ne les regarde à la lumière de l’admirable et profonde théorie de Maurras sur les Quatre États confédérés. Sous cette lumière éclatante, tout s’éclaire. La nation française apparaît comme une nation conquise, privée de son État national, et dominée par une confédération de quatre groupements. Juifs, Protestants, Maçons, Métèques, qui constituent un État distinct, dont les intérêts sont tout à fait opposés aux nôtres, qui traite avec l’Étranger selon son intérêt particulier et qui s’associe à lui pour le pillage de la nation. Et ces Quatre États, cette Confédération, cet État qui est surtout, actuellement, juif, et qui est parfois soit un prolongement de l’État allemand, soit un prolongement de l'État anglais, n’est pas du tout construit à l’image du désordre que nous constatons dans la société française. Il a un ordre politique qui maintient la cohésion dans la Confédération mais dont la fonction est d’entretenir le désordre dans la société française, qui fait en quelque sorte ce que les Mandchous faisaient dans la société chinoise. La Confédération qui règne en France nous impose un ordre moral, un ordre social, un ordre religieux, qui sont créés pour assurer sa domination ; elle a surtout un ordre écono-