Page:Caillot - Voyage religieux et sentimental aux quatre cimetières de Paris, 1809.djvu/246

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sa veuve inconsolable.
Né de parens peu fortuné,
s’il acquit quelques biens,
ce fut avec honneur,
justice et probité.
Bienfaiteur de sa famille,
économe pour lui-même,
libéral envers l’indigent,
il laisse une veuve,
des enfans qui le pleurent,


Dieu a donc dans toutes les religions de bons serviteurs ; c’est-à-dire, il est donc un point essentiel où se réunissent tous les hommes qui l’adorent, ainsi que son divin fils ; ce point, c’est donc la justice et la bienfaisance, vertus inséparables dans le cœur de l’homme juste. Où est l’homme anti-social qui, en lisant cet éloge si simple d’un bon époux, d’un bon père de famille, osera dire : toutes ses vertus ne furent que des vices, toutes ses bonnes actions ne furent que des furent, parce qu’il n’eut pas la croyance que je professe ? la morale l’absout, Dieu le condamneroit-il ?