LA DÉVOTION À LA CROIX.
- eusebio.
- lisardo.
- ourcio, vieillard.
- octavio.
- celio.
- ricardo.
- julia, dame.
- arminde, suivante.
- gil, paysan bouffon (villano gracioso).
- menga, paysanne bouffonne (villana graciosa).
- alberto, prêtre.
- bandits et paysans.
JOURNÉE PREMIÈRE.
Scène I.
Un terrain désert au milieu des montagnes. On aperçoit dans le lointain des croix.
Voyez donc où va cette bourrique !
Hue ! diablesse ! hue ! coquine !
Voyez donc où elle s’est fourrée ! Harre, par ici !
Le diable t’emporte !… J’ai beau la tirer par la queue à la lui arracher, impossible ! La queue me resterait plutôt entre les mains[1] !
Tu as fait là quelque chose de beau, Gil !
Tu as fait là quelque chose de beau, Menga ! car la faute en est à toi : tu montais la bête, et tu lui as dit à l’oreille de se mettre dans le fossé pour me faire pester.
Oui ! c’est toi-même qui le lui as dit pour me faire tomber.
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No ay quién una cola tenga,
Pudiendo tenerla mil ?Littéralement : — N’y a-t-il personne au momie qui ait une queue, mille pouvant l’avoir ? — Le sens de ces deux vers est assez obscur, et peut-être y a-t-il sous le mot cola, queue, quelque plaisanterie d’un goût fort équivoque.