que je la prie de lui tenir compagnie jusqu’à mon retour. (Lisarda sort ; deux alguazils et les domestiques la suivent. — À don César.) Vous, maintenant, je vais vous mener à la tour.
J’irai partout avec vous, très-honoré et très-content.
Voilà de la courtoisie, j’espère !
Eh bien ?
Eh bien ! — quoi ?
Ils sont partis ?
Oui, ils sont partis.
En courant j’arriverai avant eux à la maison.
Pour savoir qui est la maîtresse, n’est-ce pas ? Vive le Christ ! cela me réjouit.
JOURNÉE DEUXIÈME.
Scène I.
Comment donc reviens-tu seule, Celia ?… qu’as-tu fait de ma maîtresse ?… Tu ne me réponds pas ! qu’as-tu donc ?
Ah ! Nice, j’arrive à demi morte ; sans compter que j’ai tant couru… tant couru…
Que s’est-il donc passé ?
Tu es bien curieuse, vraiment !
Comme tu le serais toi-même si c’était moi qui eusse accompagné madame, que tu fusses demeurée, et que je revinsse toute seule.