Que signifient donc ces coups là-bas ?
Il n’y a pas là de quoi vous étonner. C’est sans doute un autre cavalier qui est devant une autre porte qui lui a inspiré une autre rage, et il la frappe comme vous frappez celle-ci.
Ouvre ici, Celia ! ouvrez ici, Laura !
C’est mon maître, ô ciel !
C’est le seigneur Fabio.
Quoi ! j’arrive ici pour être témoin de mon déshonneur !
Vive Dieu ! on en est déjà venu aux épées par là-bas.
Maudite soit la porte !
Ne craignez rien, madame. Quoique l’on frappe à cette porte, celui qui frappe est un homme sûr.
Conduisez-moi, Lisardo, je vous suis. Une fois chez vous, je serai tranquille.
Venez, madame, et ne vous cachez pas d’un homme qui m’accompagne. C’est un de mes amis.
Serait-ce don Félix ?
Oui.
Mais songez que don Félix…
Eh ! madame, ce n’est pas le moment de prendre tant de précautions. Je vous réponds de lui. — Don Félix ?
Qui va là ?
Moi, Lisardo.
Que se passe-t-il donc ?