Que vois-je ? don Carlos !… Il ne me manquait plus que ce malheur !…
Et qui donc êtes-vous, vous qui venez ainsi prendre en main cette querelle ?
Vous devriez me reconnaître… vous en avez assez de motifs… Je suis le cavalier qui vous laissa pour mort à Madrid, et qui vient en ce moment achever ce qu’il a commencé.
Quelle horrible situation !
Je pense, au contraire, que vous êtes venu pour que je puisse enfin me venger.
Je me mets à vos côtés, don Carlos.
Cela fait deux contre un ; mais pour cela je n’ai pas peur.
Venez, venez tous ! c’est ici qu’on se bat.
Qu’est ceci ?
Inès, hâte-toi d’éteindre ce flambeau ; nous n’avons que ce moyen d’éviter de plus grands malheurs.
Restez-en là, s’il vous plait, puisque vous n’y voyez pas.
Songez-y tous, vous êtes chez moi.
Allumez un flambeau, et chacun se verra bien.
Quel malheur !
J’ai trouvé la porte ; ce n’est pas fuir, cela, c’est renvoyer sa vengeance à une meilleure occasion.
Troublée et remplie de crainte, je me retire dans mon appartement.
Nous avons si bien arrangé nos affaires, que, de bonnes qu’elles étaient, les voilà sans ressource.