Mon bien !
Ma sœur !
Qu’est ceci ?
Le monde entier nous poursuit.
Il n’y a point de puissance humaine pour lutter contre le destin.
Ne craignez pas le monde entier. Vous, vous avez vos épées ; nous, avec nos mains, nous pourrons faire rouler ces rochers.
Escaladez ces rochers. Malgré leur insolente audace, il faut que je pose mon pied sur leurs têtes orgueilleuses. Vive Dieu ! pour les exécuter selon leurs mérites, ce pays servira de place publique, et cette montagne d’échafaud. À celui qui me livrera Louis Perez mort ou vif, je promets deux mille écus.
En vérité, c’est par trop bon marché. Vous m’estimez trop bas ; moi, je vous estime mieux que cela. (À la Troupe.) À celui qui me livrera mort ou vif le seigneur juge, je lui donnerai de ma main quatre mille écus.
Tirez, tuez ! qu’ils soient frappés tous deux par la foudre !
Dieu me protège ! je suis mort.
Rends-toi !
Moi, me rendre ? non, j’ai mon épée… Mais, hélas ! je ne puis me soutenir. Approchez, venez me prendre.
Quoi ! tout mort qu’il est, il résiste encore !
Un moment, de grâce, ne le tuez pas !… ou si votre fureur a soif de son sang, versez aussi le mien.
Marchons à Salvatierra. Cette prise me suffit.
Laisse-moi !
Quel est donc ton projet ?