Je ne veux rien entendre.
Eh bien ! mes amis, courage ; frappez, mes amis, frappez !
Vous voilà libre, Louis Perez.
Non, je ne suis point libre, noble don Alonzo, car je suis plus fortement enchaîné que jamais par la reconnaissance, et je vous appartiens pour la vie.
Laissons là les compliments.
Qu’allons-nous faire ?
Faites-vous moine ; c’est le moyen le plus sûr de conserver la vie et la liberté. Mais, dites moi, n’est-il pas temps enfin que vous me pardonniez ? vous m’en avez fait passer d’assez rudes ; j’ai assez souffert à cause de vous de la fatigue et de la faim. Seigneur don Alonzo, soyez donc assez aimable pour m’obtenir ma grâce.
Louis Perez…
Il suffit, mon ami ; je pardonne à cause de vous. — Allons rejoindre ma sœur et doña Juana qui nous attendent[1]. Ainsi finissent les curieux exploits de Louis Perez ; et la seconde partie vous apprendra le reste de sa vie[2].
- ↑ Lorque don Alonzo, Manuel et les domestiques ont donné la chasse aux Alguazils, ils sont sortis de la scène, et, en y rentrant, ils ont laissé Isabelle et Juana derrière le théâtre.
- ↑ La seconde partie annoncé ne se trouve pas dans les œuvres de Calderon. Il est très-probable qu’elle n’a pas été faite.