Page:Calloch - A Genoux.djvu/15

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Mais cet accès de désespoir ne durait pas longtemps, aussitôt il entendait une voix intérieure à laquelle il obéissait : « Lorsque vous me voyez à bout de forces à terre, alors au fond de mon cœur votre voix parle doucement et je me lève fortifié, puisqu’il est vrai que vous êtes là ».

Au lieu de s’insurger contre la volonté de Dieu ou de lui demander d’enlever de dessus de ses épaules la croix si lourde dont il les avait chargées, ce sont des remerciements qu’il lui adressait : « Soyez béni de m’avoir choisi tout pécheur que je sois, quoique je ne sois rien, pour traîner votre croix sur tous les chemins du monde : aller après vous, aller après vous, que cela fait du bien ! »

Pour tenir tête à la tempête et aux coups de vent