Page:Calloch - A Genoux.djvu/166

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Chaque jour il nous en arrive une nouvelle.

Chaque jour à courir la mer sur une barque frêle, — En traînant lignes ou filet, — De l’ouest nous virons de bord vers l’est, — Comme un oiseau de mer qui cherche sa nourriture.

Souvent nous allons à terre avec nos barques vides, — Brisés de fatigue et de honte, — La mer est notre maîtresse, nous sommes ses valets, — Elle nous fait ce qu’elle veut toujours.

Souvent nos voiles sont mises en lambeaux, — Par la force diabolique de la tourmente : — Oh ! le nom de notre métier à nous resplendit sur nos visages, — Sur nos visages mangés par les embruns !  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .