Page:Calloch - A Genoux.djvu/51

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Germaient des chrétiens forts….

Le fardeau de Votre Croix sainte sur l’épaule, le Celte a fait le tour de la Terre.

Pour Vous il a traversé chaque mer ; et il a atterri dans toutes les criques.

Et si nombreux sont les pays où nous avons élevé Votre arbre de salut

Que nous ne savons plus leurs noms.

Où est la vague qui ne se soit pas soumise aux hommes de ma race ? l’île sauvage où ne dorment pas les os d’un Celte ?

Ils attisent le feu de l’Apostolat dans tous les pays…

Il n’y a que le leur,

Qu’ils oublient…..

Eh bien ?

Est-ce que ce n’est pas pour Vous seul qu’ils ont oublié leur pays natal ?