Page:Calloch - A Genoux.djvu/65

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Et les hommes d’attacher leurs yeux sur les champs de carnage où se célébrait le Mystère immense, l’Holocauste surnaturel,

La Messe dont le Feu est le prêtre, le canon l’orgue incomparable, et dont la Victime s’appelle le fils-de-l’homme…

II

Comme les chanteurs de la Bonne-Nouvelle, qui vont par la Bretagne de porte en porte, à la fête bénie de Noël.

(En souvenir des anges qui annoncèrent la paix aux hommes, la première nuit de l’Âge chrétien),

J’ai cherché mes frères ce soir, pour leur dire les souhaits du barde.

Et je n’ai trouvé personne à la maison…

Les douces maisons de la Celtie sont vides, à part quelques foyers, de ci de là, où le feu depuis longtemps est éteint,