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Le voisinage de Paris introduit le goût du luxe chez les jeunes gens : le costume des femmes est recherché ; celui des hommes en général est très propre.

On y consulte souvent et les sorciers et les devins ; on croit beaucoup aux traditions anciennes.

Ici, comme dans tout le département de l’Oise, les ministres du culte catholique sont soumis aux lois, prêchent la saine morale de l’évangile, et s’efforcent par leur exemple de ramener les hommes aux bonnes mœurs, au respect filial, à la vénération qu’on doit à la vieillesse, à ce sentiment religieux qui dépose avec décence et sensibilité les dépouilles de l’homme dans sa dernière habitation.

Meru a toujours eu le nom de ville ; elle étoit autrefois environnée d’épaisses murailles, et fermée de quatre portes. Ses anciens seigneurs portoient jadis le nom et les armes de Pontoise, parce qu’ils descendoient des Dreux, comtes de Vexin, de Pontoise et d’Amiens, porte-oriflamme héréditaires de France.

Cette terre est passée de la maison d’Aumont dans celle de Montmorency.

Elle a appartenu au bâtard de Rochechouart, qui vint au secours de Beauvais en 1472.

Meru étoit jadis défendu par un château, détruit depuis peu d’années.