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séance composée de dix-huit maires des cantons de Breteuil et de Froissy.

Breteuil est dans une position avantageuse ; l’air qu’on y respire est assez pur : ce que je pourrois dire de sa culture ressemble à ce que j’ai dit de l’agriculture des autres cantons. Je le répete, quand je supprime des détails auxquels le lecteur pourroit s’attendre, ou je n’ai rien de neuf à faire remarquer, ou ces détails se trouveront dans mes tableaux à la fin de l’ouvrage.

On fait beaucoup de plantations dans le canton de Breteuil ; les peupliers d’Italie et les peupliers blancs de Hollande s’y multiplient avec facilité, y croissent avec une rapidité étonnante.

Quelques bois taillis épars dans la campagne forment le seul chauffage des habitants.

L’Aunoy, qui prend sa source à Breteuil, est la seule riviere du canton.

Le principal commerce de cette commune est celui que font une quantité de cordonniers qui peuplent toutes les maisons ; ils sont au nombre de soixante-quinze maîtres, auxquels il faut ajouter tous les ouvriers qu’ils emploient : les souliers se vendent depuis 50 sous jusqu’à 4 liv. Le reste des habitants s’occupe d’agriculture, des voyageurs qui vont en Flandres, ou de ceux qui se rendent à Paris.

Breteuil est mal bâti en général, mal pavé ; on y remarque cependant quelques édifices assez