Le terrain de Litz est plat, ténu en grande culture ; c’est un petit pays fort pauvre, qui n’avoit de remarquable que les étangs de Wariville.
Remerangles est dans la plaine ; c’est un pays découvert, habité par des agriculteurs, et quelques fabricants de toile.
On peut dire la même chose d’Essuilles, du Mesnil-sur-Bulles, et de Fournival.
La Rue-Saint-Pierre est un long village, où l’on fait beaucoup de demi-hollande aussi fines que celles de Bulles.
Mouy n’étoit autrefois qu’un petit village ; ses étoffes le firent valoir : il appartenoit à la maison Soyecourt.
On compte dans Mouy environ deux cents métiers, sur lesquels on fabrique des serges très estimées ; chaque métier peut employer quatre personnes. Ces serges sont propres à l’habillement des troupes et des gens de campagne : on les porte à Beauvais, à Paris, à Rouen, à Amiens, en Flandre.
Cette manufacture devient de jour en jour plus importante ; elle mérite toute l’attention du gouvernement.