ARRONDISSEMENT
DE COMPIEGNE.
COMPIEGNE.
Il existe une route de traverse de Clermont à Compiegne, mais dans un si mauvais état qu’elle n’est praticable que dans les beaux jours de l’été ; elle laisse appercevoir de tres vastes espaces, des sommités de montagnes lointaines, mais peu d’accidents pittoresques, excepté dans les envi’ rons de Nointel et de Catenoy : on voyage presque toujours sur des plaines immenses, qui n’offrent aucune commune, aucun site remarquable, aucun objet monumental. La route de Clermont jusqu’à Creil, qui traverse la vallée Dorée, est infiniment préférable : de Creil on se rend à Chantilly ; et l’on n’a plus pour arriver à Senlis qu’une traverse d’environ deux lieues. La route de Senlis à Compiegne est bien entretenue. Le chemin que je viens d’indiquer est beaucoup plus long, mais plus sûr, plus agréable.
Avant de parvenir à Compiegne on arrive à la montagne de Verberie, d’où le plus beau
