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travailloient dans la forêt de Compiegne il y a dix ou douze ans ; les plantations qu’on y faisoit occupoient les hommes, les femmes, les enfants : cette ressource leur manque, ils sont sans ouvrage. Quatre ou cinq femmes y font de la dentelle.
Les épidémies et les épizooties sont rares : la durée de la vie est assez longue ; cependant les centenaires n’y sont pas communs.
NOYON.
JL)ans les annales de l’église cathédrale de Noyon, jadis dite de Vermand, Jacques Levasseur, docteur en théologie et chanoine de cette ville, ne manque pas de donner la construction de Noyon au patriache Noé. Une de ses grandes preuves est ce passage de Philon en parlant de Noé : « Novi hominum generis dux et pater. Que « veut dire ceci, s’écrie-t-il [novi) ? que Noyon « œuvre nouveau de Noé ». Il fait ensuite un long parallele de la ville de Noyon et de celle de Jérusalem ; il prétend que Noyon pourroit aussi tirer son nom des noyers, qui jadis étoient communs dans ce pays. « Elle est assise, dit-il, dans un lieu « inégal et en pente, ayant la tete et les parties « pectorales un peu plus élevées, le ventre avalé,
