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390 DESCRIPTION

On est obligé d’aller de ce canton chercher les briques, soit à Compiegne, soit à Noyon ; on en fabrique néanmoins à Tourotte, à une lieue de Ribecourt, mais cet établissement mal administré manque souvent de marchandises. On tire les tuiles de Guiscard, ou de Hallon, pres de Ham ; la chaux et le plâtre s’achettent à Compiegne.

Le climat est tempéré, les habitants sont robustes ; les épidémies, les épizooties sont rares : les maladies les plus communes sont les obstructions. On y vit jusqu’à quatre-vingts ans ; il y a quelques hommes de quatre-vingt-dix à quatre-vingt-douze ans qui jouissent d’une bonne santé.

Les poiriers et les pommiers réussissent mal à Ribecourt. On voit dans cette commune, au lieu nommé la Folie, un vieux monument ; c’est un mur de deux metres d’épaisseur, si solidement construit, qu’il est impossible d’en arracher une pierre ; il peut avoir quarante metres de long sur douze de hauteur ; il est connu dans des titres de cinq cents ans sous la dénomination de vieux château ruiné. Pres de ce mur est un puits tres profond, rempli de pierres trop fortes pour qu’on puisse le nettoyer : la tradition veut qu’il renferme des trésors qu’on y a précipités dans les temps de guerre, et notamment les cloches de Ribecourt et de Dreslincourt,

Les douze communes dépendantes de l’ancien chef-lieu du canton de Ribecourt sont placées dan »