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Caisne a la même culture que Carlepont ; on y fabrique aussi des chanvres et des cotonnades. Une grande partie de ses habitants fait le métier de bûcherons ; ils sont naturellement laborieux.
Le ruisseau de Caisne prend sa source à Belle-fontaine, et se jette dans l’Oise.
Le terrain de Cus est tres sablonneux, rempli de débris de coquillages ; il est situé dans la vallée de Noyon, et limitrophe du département de l’Aisne, auquel il communique par Camelin, à une petite demi-lieue. Un ruisseau qui sort de la montagne sépare Cus de Camelin.
On a fait jadis jusqu’à mille muids de boisson de trente-deux veltes à Cus. Ces riches produits ont beaucoup diminué : le territoire ne peut nourrir ses habitants ; ils acquierent, à Noyon, à Blerancourt, le surplus de grains dont ils ont besoin, et le paient du produit de leurs sueurs dans les campagnes voisines, où plus de deux cents individus vont travailler aux moissons ; ils donnent à ces campagnes le nom de France.
Le parc du château de Cus renferme des me-leses, des tuya, des platanes, et d’autres arbres étrangers qui y réussissent parfaitement ; on y distingue sur-tout une espece de lilas couleur de rose. Ceux qui s’y promenent ont la vue récréée par un mélange de pommiers, de poiriers, de fruits à noyaux de toute espece qui promettent une récolte abondante.
Les habitants se plaignent, comme par-tout,