Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 2.djvu/317

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SUB LE DEPABTEM. DE IJOISE. 317 bourgeois .... Les juges ordonnerent que le ravis- seur rendroit la femme a son mari dans la quin- zaine. « Suivant le Manuel de Beauvais, le maridit à a sa femme : Je vous honore de mon corps». (Encyclopédie , art. Mariage Je n’ai pu faire connoître toutes les bizarreries des stalles de Saint-Lucien : les scenes de Sodome, les travaux d’Hercule , le diable battant sa femme , une femme fouettant son enfant et se bouchant le nez , mille autres tableaux qu’aucune expres- sion ne me permet ni d’indiquer ni de voiler, étoient représentés dans le chœur d’une église sainte, et vus tous les jours par les êtres les plus dévots. On ne sait comment qualifier ces sin- gularités de l’esprit humain. « Dans le quatorzieme siecle, on transportoit « déja de la marée des côtes de l’océan pour Paris. « L’évêque de Beauvais donna sa requête au parle- « ment, en 1378 , pour être autorisé à faire prendre « et arrêter en passant le poisson dont il avoit be- « soin pour sa maison. Parris n’en recevoit point « ainsi dans le douzieme siecle , puisque les mêmes « évêques de Beauvais étoient en possession de « faire une espece de cadeau a nos rois , en leur « envoyant un cheval chargé de cette denrée de « temps en temps: Philippe II permit a l’un de « ces évêques de prendre un cheval de la com- « mune de Beauvais pour cet effet.