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du chemin, l’herbe était si épaisse que la recherche du gibier n’était pas possible. Il était d’ailleurs très important pour moi de rester à l’arrière de la caravane pour veiller sur mes hommes. Malgré tous mes efforts, il yen avait souvent qui se cachaient dans la jungle et attendaient que je fusse passé afin de dormir ou de traîner à leur aise. Ceux, principalement, qui portaient ma tente et ma baignoire avaient cette habitude ; et il m’arrivait fréquemment d’être depuis longtemps au bivouac quand ces objets, qui devaient m’y précéder, faisaient leur apparition.


Marchand de poisson de l’Ouroua.

C’est à l’ouest de Mékéto que je vis pour la première fois le mpafou, qui donne l’huile odorante avec laquelle se parfument les indigènes. Le mpafou est un arbre magnifique de trente