larmes à son fils Benezet, et mourant un peu à chaque perle qui lui tombe des yeux.
Vous nous dites encore l'histoire de Vidal, l'enragé tambourinaïre de Cassis, l'agonie d'une bohémienne entourée de sa tribu, jusqu'aux amours romaines du jeune Myron et de l'hétaïre Archenassa. C'est ici l'écrivain qui se dégage de l'homme, le poète donnant son coup d'aile. Il y a bien de l'imagination et bien du style dans ces contes, que vous avez dû porter longtemps et ciseler avec un soin jaloux.
Enfin, l'âpreté de la vie est venue, et vous vous êtes risqué hors des fleurs. Votre BoNIFACE, ce chat voluptueux qui s'engraisse en attendant les nuits d'amour, et qui revient maigre et crotté, après des orgies sur les toits, n'est-ce pas toute la luxure humaine, faisant le gros dos et laissant de sa graisse dans chaque boudoir? Un jour, on trouve Boniface crevé, jeté au tas