Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 1.djvu/155

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qui osent vouloir donner à leurs perfides mensonges le caractère de Mémoires historiques[1] !


  1. On partage l’indignation qu’éprouve madame Campan, quand on a lu, dans l’abbé Soulavie, les détails qu’elle dément avec une honorable vivacité. Comment un historien, qui devait avoir quelque critique, a-t-il pu accueillir des assertions aussi mensongères ? Comment un homme qui a quelque pudeur, comment un prêtre a-t-il osé les écrire ? On conçoit, après avoir lu ce passage de ses Mémoires historiques, pourquoi l’on hésite à les consulter, et comment de pareilles assertions jettent du discrédit sur les choses très-vraies qu’il a pu dire dans le même ouvrage.
    (Note de l’édit.)