Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 1.djvu/254

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couvrir de fleurs… Un jour viendra où toutes les furies de la terre, après avoir percé son cœur de mille dards empoisonnés ; après avoir gravé sur ses traits nobles et touchans, les signes prématurés de la décrépitude, la livreront à des supplices qui n’existent pas même pour les criminels ; priveront son corps de la sépulture, et vous précipiteront dans le gouffre avec elle, si vous laissiez échapper le plus léger mouvement de compassion à l’aspect de tant de cruautés ! »