Aller au contenu

Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 1.djvu/345

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Madame Cardon, veuve du major d’Arras, restée avec de la fortune, vivant dans ses terres ;

— Madame Arcambal. Son mari et son beau-frère sont placés dans le département de la guerre ;

— Madame de Gougenot. Son mari, gentilhomme, propriétaire fort riche, receveur-général des régies, maître-d’hôtel du roi, est mort victime de la révolution. Elle vit retirée à Paris et dans l’aisance. Elle serait restée fort riche, si elle avait eu des enfans ;

— Madame de Beauvert, femme d’un commissaire des guerres, ancien mousquetaire, chevalier de Saint-Louis. Restée fort pauvre ;

— Madame Le Vacher, morte. Son mari est actuellement receveur des octrois de Marseille.

— Madame Henri. Son mari est actuellement dans les bureaux de la guerre. Son père était chargé en chef de la liquidation de la liste civile. Ils ont beaucoup d’enfans.

Les huit femmes de la reine les plus anciennes réunissaient trois mille six cents francs de traitement.

Les quatre dernières avaient deux mille quatre cents livres.

On avait trois cents livres de moins sur les appointemens, lorsqu’on obtenait un logement dans le château de Versailles ou dans le grand commun. Lorsque le roi allait à Compiègne en juillet, et à Fontainebleau en octobre, on ajoutait trois cents