Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 3.djvu/142

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Les Mémoires de Laporte sont estimés parce qu’il dit : « La reine m’envoya là, je dis au cardinal, etc., » et ceux de Cléry sont du plus touchant intérêt parce qu’il répète mot à mot ce qu’il a entendu, et finit son récit par le roulement de tambour qui le sépara de son infortuné souverain.

La sincérité, Monsieur, marche avec la plus haute estime, et c’est ce qui me donne la confiance d’entrer dans ces détails avec vous, et de vous exprimer le regret que j’ai de vous voir occupé de votre seconde édition, avant d’avoir consulté, avec persévérance, le plus grand nombre possible de contemporains bien instruits des faits qui composent vos deux derniers volumes.