Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 3.djvu/174

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

AVIS

DES LIBRAIRES-ÉDITEURS.


Les Lettres de deux jeunes amies doivent, sous plus d’un rapport, exciter l’intérêt. Cet ouvrage qui, pour le sujet, la forme et le style, diffère entièrement de celui qu’on vient de lire, appartient à l’époque où madame Campan se trouvait à la tête de la maison d’Écouen. Toutes ses idées étaient alors dirigées vers l’éducation des jeunes personnes. Un cadre qu’elle a su varier avec autant d’agrément que de goût, renferme, sur cet important objet, des vues et des principes qui sont le fruit de vingt années d’expérience. Plus d’une mère de famille se félicitera de trouver dans cet ouvrage des lumières et de sages conseils. Toutes les élèves d’Écouen y chercheront ces souvenirs de la jeunesse, toujours remplis de douceur et de charme. De plus graves souvenirs s’y mêleront encore. La création de la maison d’Écouen est une des pensées qui marqueront le plus dans