Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 3.djvu/175

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la vie de son fondateur. Ce n’est pas un spectacle ordinaire que celui qu’offre un conquérant accourant d’un champ de bataille, ou quittant un moment le soin d’un vaste empire, pour venir s’occuper des travaux, et, pour ainsi dire, prendre part aux jeux de trois cents jeunes personnes. On lit toujours avec curiosité, et l’histoire recueille toujours avec exactitude, les détails qui servent à peindre le caractère, les vues, le génie de ces hommes dont le nom a rempli le monde, et qui passent un moment sur la terre, mais laissent après eux une mémoire qui ne finira pas.