Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 3.djvu/298

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coré de la croix avant la fin de la campagne ; je te vois entrer à Écouen comme pensionnaire, y rester deux années, recevoir des leçons pour les talens que tu veux cultiver, et donner toi-même des soins à une des classes de nos petites compagnes. Je jouirai des suffrages que tu obtiendras ; je serai si fière de mon amie et si heureuse de l’avoir près de moi, que le séjour d’Écouen deviendra pour toujours l’époque la plus heureuse de ma vie.