À vous, la belle fermière, et un beau compliment, s’il vous plaît.
Me l’ordonnez-vous, Monsieur ?
Je vous en prie.
Mademoiselle, ne rejetez pas ce faible témoignage de l’attachement d’une femme qui ne vous a jamais fait de mal, et qui voudrait un jour pouvoir vous faire du bien… (Élise fait un geste dédaigneux.) Cela n’est pas impossible : il faut s’attendre à tout dans la vie ; et le plus doux moyen de prévoir les événemens, est de se laisser aimer de tous ceux dont la tendresse peut nous aider à les soutenir.
À quoi tend ce discours ?
J’en suis tout attendrie !
C’est donc à mon tour à fêter ma nièce… — Mais… un instant, il nous manque encore quelqu’un.
C’est M. de Lussan.
Qu’on l’avertisse.
Allons le chercher, Henry.
Allons le chercher. (Ils sortent en courant)