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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/109

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Boniface, à Catherine.

À vous, la belle fermière, et un beau compliment, s’il vous plaît.

Catherine, gaiement.

Me l’ordonnez-vous, Monsieur ?

Boniface.

Je vous en prie.

Catherine, offrant un bouquet à Élise.

Mademoiselle, ne rejetez pas ce faible témoignage de l’attachement d’une femme qui ne vous a jamais fait de mal, et qui voudrait un jour pouvoir vous faire du bien… (Élise fait un geste dédaigneux.) Cela n’est pas impossible : il faut s’attendre à tout dans la vie ; et le plus doux moyen de prévoir les événemens, est de se laisser aimer de tous ceux dont la tendresse peut nous aider à les soutenir.

Élise, étonnée.

À quoi tend ce discours ?

la Marquise.

J’en suis tout attendrie !

Boniface.

C’est donc à mon tour à fêter ma nièce… — Mais… un instant, il nous manque encore quelqu’un.

Fanchette, vivement.

C’est M. de Lussan.

Boniface.

Qu’on l’avertisse.

Fanchette.

Allons le chercher, Henry.

Henry.

Allons le chercher. (Ils sortent en courant)