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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/108

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mariant, va faire plus d’un heureux dans le village. (À Boniface.) Eh bien, mon frère, êtes-vous décidé ?

Boniface, gaiement.

Un moment, ma sœur.

Élise, à Fierval

La voyez-vous, cette audacieuse fermière ?

Fierval, à Élise.

Je m’en vais lui parler. (Il va à Catherine, tandis que la Marquise embrasse sa fille, et lui donne un bouquet qu’elle met à son côté.) Ma réponse, belle Catherine ?

Catherine, souriant.

Monsieur d’Orneville vous la fera pour moi.

Fierval, étonné.

Comment ?

Catherine.

Je l’en ai chargé.

Henry, donnant un bouquet à son maître.

Présentez donc votre bouquet, Monsieur.

Fierval, à lui-même.

Je ne puis concevoir… (Il quitte Catherine, et va offrir un bouquet à Élise.)

Catherine, à elle-même, s’appercevant qu’elle est la seule qui n’ait pas de bouquet.

Et moi qui n’en ai pas… (Fanchette s’avance timidement, et lui offre le sien, d’un air suppliant… Catherine l’accepte en riant, et la baise au front. — Pauvre enfant !

Fanchette, à part, avec joie.

Oh ! il y a du nouveau !